L’instabilité politique, les attentats terroristes récurrents ou les épidémies sont loin de constituer un obstacle pour ceux qui apprécient découvrir les cultures du Monde. Ceci étant que ce soit pour des raisons professionnelles ou dans un cadre touristique, séjourner dans un pays à risque nécessite une forte préparation.
S’informer
Plusieurs cartes des régions dangereuses pour les voyageurs sont disponibles chaque année : leur consultation est recommandée. D’une manière générale, il n’y a rien de mieux que de s’informer sur la destination afin de mesurer au préalable les risques encourus une fois sur place. Annuler son voyage peut d’ailleurs être une décision judicieuse. Il est donc nécessaire de prendre connaissance des conditions d’annulation et de remboursement de son billet au moment de l’acheter. L’enregistrement des coordonnées des représentations diplomatiques dans le pays d’accueil est indispensable.
Respecter
La prudence et la vigilance sont de mise durant le séjour. On évitera par exemple de donner son avis sur la conjoncture et on veillera à se conformer aux usages et coutumes des populations locales. De la même manière, il serait insensé d’enfreindre les lois en vigueur dans le pays visité, combien même elles peuvent paraître ridicules ou moyenâgeuses. Le respect est primordial, et ce, à tous les niveaux pour ne pas heurter les sensibilités. Voilà pourquoi, il est nécessaire de se documenter sur le pays hôte avant le départ.
Être constamment en alerte
Une fois sur place, il est nécessaire de suivre l’actualité quotidienne du pays hôte afin d’apprécier l’évolution de la crise et donc des conditions de sécurité. Au regard de la dégradation de la situation, le voyageur se doit de faire appel à son bon sens pour décider ou non d’avancer son départ.
Le cas des voyageurs français
Dès le premier jour dans le pays étranger, le citoyen français est invité à s’enregistrer sur la plateforme Ariane. En retour, le Ministère français des Affaires étrangères lui notifiera régulièrement des recommandations de sécurité et des Alertes (menace avérée de kidnapping visant les ressortissants français par exemple). Cette inscription permet aux autorités françaises d’envisager des opérations de secours dans les cas extrêmes.